La scène de Noël ne se passait pas dans le Grand Nord québécois ou dans une grande plaine perdue ou escarpée de l’Arctique – au plus froid les festivités, dit-on -, là où le gros bonhomme bedonnant, portant effectivement la longue barbe blanche, avait décidé d’élire refuge depuis longtemps dans la grande région de Montréal et ses environs. Si désiré, pour nos clients, Zeste du monde se rend aussi à Québec, Hull et Sherbrooke, donc à une distance de près d’une belle randonnée en traîneau.
Foi de Saint-Nicolas, on n’aura pas à faire mer et monde pour rejoindre un service traiteur de cette renommée, et sa contrée de Montréal. Il suffit d’être authentique et de défendre justice et égalité pour que le mot d’ordre soit donné. Grand bien lui fasse, le père Noël avait déjà fait le bon choix de s’entourer du gentil renne au nez plus qu’écarlate, qui serait d’office pour la durée de la festive. Tout le monde allait donc être au travail, chaque chef ou cuisinier aurait fière allure ; tous les fagots étaient prêts à l’assemblage des traîneaux, préparés durant la verte saison. Au moment où tous se réjouissait du temps chaud, des rayons lumineux de l’équinoxe, de l’odeur de la plage et des entourloupettes d’été - six mois auparavant -, il y avait très loin des lèvres les coupes pour qu’un renne puisse chercher ce qui manquait et à quoi la fête estivale s’avancerait-elle sans lui.
Mais là tout était en place… pour le dernier droit, la dernière droiture. Produits, bûches et emballage, fruits, ingrédients et légumes, nourriture, dinde et atocas, assaisonnements, ustensiles et assiettes de service, grands plats, sel et sucre et autres... tout conjugués sur la grande table, par ordre de préférence et de sucrosité, pour que la fête des cuistots s’allume au début de chacune des fournées, tout autour de la véritable grande fête des aliments.
Pour le Père barbu, un agenda électronique s’était donné l’allure d’un menu grandiose. Avec en-tête et sous menus, chacun des convives bienheureux n’auraient manqué de rien, surtout dans l’ordre apprécié des préparatifs. Pour tous les acolytes réunis dans la cuisine du Grand Fait-Tout, cette longue liste d’invités, de plats spéciaux¸ d’ustensiles et tout-un-chacun, seraient pointés d’un collant rouge-nez-rouge d’équivoque (merci Réjean Ducharme !) qui faciliterait l’énoncé de tout ce qui était nécessaire à la préparation.
« Voilà comment seront composées les bouchées chaudes – les ingrédients de cette ouverture servant de mise-en-bouche -, mais j’aurais aimé que vous ayez coupé beaucoup plus de crudités… Il ne faut tout simplement pas qu’il ne manque quoi que ce soit au premier service… » Le père Noël, même s’il lui restait plus de cinq semaines avant la date fatidique du 25 décembre, était en voie de reconnaissance. Il lui fallait déjà mesurer toute l’ampleur de la tâche qu'il commençait à organiser tout autour. « S’il fallait que j’oublie quelque chose cette année… »
Noël en novembre
Noël était devenu pour celui qui accueillait tous ses amis de la province avec des « Ho! Ho ! » pour ce temps des réjouissances. Il fallait donc s’assurer d’inviter tous les lutins venus de l’Arctique et de l’Antarctique, tous les Schtroumpfs ou Smurfs d’Europe mais tant et aussi toutes les petites personnes qui avaient tous un mot à dire à tous les effectifs d’hiver. La grande fête ne serait pas petite ou si peu, elle serait nombreuse et gigantesque et tous auraient le loisir et le sentiment de la fête.
La scène identifiée ainsi offrait dès avant le premier Jour de l’Avent – quelques journées encore froides mais avant les premières journées de décembre, donc un mois avant le solstice d’hiver -, une des plus belles journées de cocktails, de bouchées chaudes et froides, du repas de Noël et de bûches au chocolat. Le menu était grandiose, tous y étaient conviés.
PS : À compter de la semaine prochaine, d’autres aspects de la fête seront présentés à tous dont, en exclusivité, notre menu de Noël.
Date de publication : 11/14/2017 2:42:45 PM
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